En effet, Grégoire et moi travaillons tous les 2 en semaine maintenant, ce qui veut dire moins de temps pour faire le blog, mais surtout moins de temps pour aller explorer.
Du coup ce weekend le programme a été très soft : plage samedi, et .... plage dimanche!
La traditionnelle petite carte de l'île, pour vous permettre de visualiser où nous sommes allés : plage de Grande Anse sur la commune des Anses d'Arlets le samedi, et la plage de Pointe Marin sur la commune de Sainte Anne le dimanche.
Je disais donc, samedi plage de Grande Anse : une très longue plage de sable blanc, mais par contre assez peu large. En effet une fois que nous nous sommes allongés avec la tête tout en haut du sable, les gens pouvaient à peine marcher à nos pieds sans devoir marcher dans l'eau!
Les plages sont comme ça en Martinique, pas besoin de marcher 100m dans le sable pour pouvoir se tremper, mais du coup il reste un peu moins de place pour étaler sa serviette!
Nous avions emmenés les palmes/masques/tubas (PMT comme le disent les habitués) et nous avons pu voir pleins de choses, à seulement quelques mètres du bord : des étoiles de mer grosses comme une assiette voire même plus, pleins de petits poissons colorés (on a même vu un jaune et violet! super joli) et on a aussi croisé un banc de milliers de petits poissons en balade! Ils ont beau être petits, c'était impressionnant d'en voir autant à la fois!
Sur cette plage on peut aussi faire du Stand Up Paddle (SUP pour les habitués, ça fait beaucoup d'habitués par ici!), et bientôt ce sera mon tour d'en faire. J'ai eu la chance de recevoir un "bon pour un baptême de SUP en Martinique" à Noël, y'a plus qu'à réserver tout ça!
Après une dure journée à palmer, bronzer, lire, boire des jus de fruits, direction un petit restaurant de plage pour manger une fricassée de poulet pour Grégoire, et un poulet au coco pour moi. Plutôt bon!
Dimanche rebelote, direction la plage!
Cette fois-ci nous avons découvert une des plages de Sainte Anne, la ville la plus au sud de l'île.
Cette plage était vraiment magnifique (comme la plupart me direz-vous...), mais elle a l'inconvénient d'être hyyyyyper touristique par rapport à d'autres qu'on a pu voir.
En effet, une partie de la plage est privatisée car elle appartient au Club Med de l'île, et l'autre partie de la plage est envahie par des touristes, en grande majorité âgés de plus de 65 ans (on a retrouvés tous les passagers avec qui nous étions dans l'avion!).
Et qui dit touristes dit vendeurs ambulants : ça n'a pas arrêté de la journée, entre les paréos, les maillots de bain, les sorbets coco, les pralines, les beignets....
Il faudra qu'on y retourne en semaine pour voir si elle est toujours autant fréquentée.
Du coup peu de photos de cette plage car pas très intéressant de voir des masses de vieux en maillot!
Coucher de soleil avec le rocher du Diamant en arrière plan |
Regardez ce qu'on a eu la chance trouver l'autre jour au dessus du lit en se réveillant!!
Pour info, elle faisait à peu près la taille de mon téléphone (ok j'ai un petit Nokia mais quand même...)
Bon pour compenser le manque d'aventures, une petite anecdote sur la façon de vivre des martiniquais. Je vais essayer de vous en donner à chaque fois, après bientôt 1 mois passé ici en se rend compte de certaines choses que les gens ne font pas comme en Métropole.
Les martiniquais et leur voiture...
Toute une histoire d'amour!
Ici en gros il y a une voiture pour une personne qui sait conduire. Et pour schématiser on retrouve 2 types de voiture : soit les gens ont un gros 4x4 ou un gros pick-up, soit ils ont une petite voiture genre Twingo et compagnie, mais attention tunnée hein, sinon c'est la loose!
Si tu n'as pas de voiture ici tu n'as pas de vie. En effet, les transports en commun sont assez peu développés, et le peu qui existe, comment dire ... c'est une vraie pagaille!
Dans Fort de France et dans certaines autres "grosses" villes, il y a un petit réseau de bus de ville, mais alors vraiment tout petit, et qui ne fonctionne pas super bien d'après ce que j'ai compris.
Sinon il y a des lignes de taxis-bus qui relient souvent Fort de France aux autres villes. Mais c'est là que le bazar commence si tu n'es pas du coin : on ne sait pas trop où trouver ce taxi, on ne sait pas vraiment combien ça coûte ni où il va vraiment nous emmener, ni combien de temps ça peut prendre. Et bien souvent il n'y a pas d'arrêt de bus matérialisé dans la rue, ni même d'horaires. En gros si j'ai bien compris tu montes dans le taxi, et seulement une fois qu'il est plein il partira, donc des fois tu peux attendre 1h avant qu'il parte!
C'est pourquoi ici les gens font énormément de stop, et contrairement à nous ce n'est pas le pouce qu'ils lèvent au bord de la route, mais l'index.
Bon au final je pense que ça revient à peu près au même que le taxi-bus, on doit des fois attendre très longtemps avant que quelqu'un veuille bien s'arrêter.
Avec tout ça vous comprenez pourquoi c'est le bordel absolu quand les stations essence font grève : pas d'essence donc pas de voiture, donc les gens restent chez eux et ne font plus rien, on ne sait jamais il ne faudrait pas dépenser de l'essence au cas où la grève dure longtemps.
Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de gens qui m'ont dit lundi matin qu'ils n'avaient pas bougé de chez eux du weekend, "tu comprends avec l'essence on pouvait pas"...
Et les scooters/motos ici alors? Oulala...
Il y en a assez peu heureusement, sinon je pense que la moitié de la population de l'île serait décimée d'ici 10 ans !
La plupart des gens qu'on croise en scooter sont des mecs dans la vingtaine, la plupart du temps à 2 sur un scooter, sans casque évidemment, sans phares la nuit c'est plus rigolo, et ils doublent à tout va sans même regarder si quelqu'un arrive en face!
Ici tout le monde a dans son entourage quelqu'un qui a eu un accident de scooter, et pourtant les gens ne font rien pour faire changer les choses, alors qu'un nombre incalculable de jeunes se crashent sur les routes...
Une autre particularité ici aussi, ce que vous trouverez très régulièrement le long de la route des voitures complètement abandonnées, où il manque la moitié des pièces, et certaines voitures sont même à moitié recouvertes pour des plantes! (il faudra que j'essaye d'en faire une en photo, c'est vraiment impressionnant)
Je crois qu'ici il n'y a pas de casse auto, donc quand une voiture rend l'âme, on la laisse sur le bord de la route ou dans son jardin, et on la laisse dépérir jusqu'à .... jusqu'à rien en fait, elle reste là et puis c'est tout, jusqu'au jour où la Martinique sera envahie de carcasses de voitures!
Sur ces belles paroles, à bientôt pour le prochain épisode de nos aventures!
Flora et Grégoire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire